Rio de Janeiro
- Le 28/08/2015
- Dans Brésil
Dimanche 23 Août 2015Départ en ce dimanche matin pour l’aéroport international de Buenos Aires. Une ligne de bus desservant l’aéroport passe juste devant l’hôtel 1h30 de trajet sont nécessaire pour regagner l’aéroport mais le prix de 5 pésos (soit environ 40 centimes) en vaux la chandelle pour la maitrise de mon budget !
En arrivant au comptoir d’enregistrement, on me fait gentiment remarquer que je ne suis pas au bon aéroport ! Petite voire grosse montée d’adrénaline ! En effet Buenos Aires compte 2 aéroports : un international Ezeiza dont je suis arrivé depuis Lima et un deuxième beaucoup plus central Aéropoarque pour les vols domestiques. Il s’avère que la majorité des vols au départ de Buenos Aires pour le Chili Brésil et Uruguay se font au départ d’Aéroparque ! Méga grosse boulette. C’est la première fois que pareille mégarde m’arrive. Par chance je suis arrivé avec suffisamment de marge à l’aéroport pour regagner Buenos Aires cette fois-ci en taxi. Le chauffeur de taxi est adorable et va mettre en pratique sa conduite de pilote en se faufilant sur l’autoroute nous menant au nord est de la ville. C’est un remake du film Taxi mais version Argentine ! Je déstresse progressivement durant les 45 minutes de trajet rassuré par le chauffeur et la fluidité du trafic en ce dimanche matin. Finalement j’arrive à Aéroparque 15 minutes avant la clôture de l’enregistrement. J’en suis quitte pour une bonne frayeur et une course de 30 Euros !
Je quitte Buenos Aires sous un ciel chargé et 10 petits degrés, et après 2h45 de vol me voici à Rio de Janeiro ! Avec un ciel bleu et 29° degrés ! Et des brésiliens en tongs et shorts dans les rues !
Rio de Janeiro deuxième ville la plus importante du Brésil avec Sao Paulo compte 6 millions d’habitants intra muros et 13 avec son agglomération. Elle fut créée en 1502 suite à sa découverte par des navigateurs portugais un premier janvier et fut la capitale du Royaume du Portugal, à la suite de la fuite de la cour portugaise lors de l'invasion des troupes napoléoniennes (1808-1821), et du Brésil (Empire—République) jusqu'en 1960. Après avoir accueilli la coupe du Monde de Football en 2014, la ville se prépare à accueillir les jeux olympiques d’été en 2016.
Depuis mon départ en juin, c’est à Rio que je vais dormir pour la première fois dans un hôtel du groupe Accor. Le groupe est fort présent avec plus de 300 hôtels situés au Brésil. Par ailleurs les conditions tarifaires offertes en tant que collaborateur sont fort interressantes. C’est un hôtel Mercure situé dans le quartier résidentiel de Botafogo coincé entre le pain de sucre et le Christ Rédempteur ou les plages de Flamengo et de Copacabana qui sera ma première étape brésilienne. Après avoir pris possession d’une très belle chambre et fort spacieuse dotée d’un balcon, je rejoins en métro le centre historique de Rio au niveau de la place de Cinélandia. Ambiance surprenante dans les rames de métro bondées en cette fin de journée. Les cariocas rentrent de la plage et la rame de métro a encore une ambiance de plage, avec des passagers vêtus de maillots de bain et serviette de bains, tongs et pieds ensablés ! Je quitte le métro à la station nommée Cinélandia (nom donné à la place qui était entourée de nombreux cinéma) mais la nuit est déjà tombée et il n’est même pas 18h. Je visiterai donc le centre historique by night !
Le quartier est assez défiguré par les travaux de la nouvelle ligne de tramway et fort peu animé en ce dimanche soir. Tous les commerces sont fermés et les rares personnes que je croise sont majoritairement des sans abris errant ou couchés dans les rues…. Ambiance assez glauque… Je passe tour à tour devant le Théâtre Municipal, la place du 15 Novembre la place Pie X, jusqu’à la Cathédrale de Rio.
Je regagne le métro pour rentrer sur Botafogo et je monte à nouveau dans une rame bondée. Cette fois ci remplie de supporteurs du club de foot de Flamengo arrivant du stade de Maracana.
Botofogo est animé en ce début de soirée, de nombreux restaurants et commerces sont ouverts, et c’est un réel contraste avec le centre historique. Je n’ai aucun sentiment d’insécurité, l’ambiance est plutôt familiale et amicale avec de nombreux supporteurs présents aux terrasses des cafés regardant leur équipe de foot favorite autour d’une bonne bière. Bienvenue au royaume du football !
Après un diner dans un restaurant buffet facturé au poids servi dans l’assiette qui se trouve être une bonne formule (non existante en France ?)retour à l’hôtel pour un repos bien mérité !
Lundi 24 Août 2015,
Les prévisions météo pour ce lundi ne sont pas très optimistes, un temps orageux est annoncé. Ce début de matinée est cependant relativement ensoleillé, je saisi l’opportunité pour me rendre à la station du Cosmo Vehlo pour embarquer dans le train à crémaillère du Corcovado. Au sommet du Corcovado (le bossu) à 710 mètres est perchée la statue du Christ Rédempteur symbole de la ville de Rio inaugurée en 1931 et construite pour célébrer le centenaire de l’indépendance du Brésil (en 1822…) Le train à crémaillère se faufile sur une longueur de prés de 4000 mètres dans la forêt tropicale de Tijuca. En arrivant à la plate forme, le ciel est encore relativement dégagé et offre une superbe vue de la ville du Stade de Maracana et de la baie et de Guanabara avec les plages de Flamengo, Botafogo, Copacabana et Ipanéma.
Je rejoins le centre ville de Rio et plus précisément le quartier de Lapa, pour monter dans le plus ancien tramway d’Amérique, le Bonde de San Térésa. Ce tramway relie le centre de Rio au quartier de San Térésa, quartier développé autour de son couvent du même nom. L’expérience de ce trajet en tramway totalement ouvert est sympathique. Aujourd’hui il n’a plus qu’une vocation touristique et la traversée de l’Aqueduc de Lapa et la montée jusqu’au couvent mérite en effet le détour. Arrivé en haut du Morro do Curvelo, je redescends sur le quartier de Gloria surplombé par la belle église Gloria do Outeiro.
Je continue ma longue marche en longeant les plages de Flamingo et de Botafogo. Le temps malheureusement se gâte, le pain de Sucre et le Corcovado sont dans la brume, je reporterai donc l’ascension au pain de Sucre à demain si les conditions météos sont meilleures. Il commence même à prévoir, étant proche de l’hôtel, j’en profite pour y faire une courte étape. En cette fin de journée, le ciel est toujours chargé, mais la pluie a cessée. Je loue un vélo à une station de vélo Rio Bike proche de l’hôtel (l’équivalent d’un Velib ou Vélotoulouse) afin de profiter au mieux du bord de mer. Je longe tour à tour les plages d’Urca située au pied du pain de sucre, puis de Copacabana et Ipanéma. La nuit est tombée et je regagne Botafogo, toujours en vélo sur les agréables pistes cyclables aménagées le long des berges de la lagune Rodrigo de Freitas.
Mardi 25 Août 2015
La météo en ce mardi matin est de nouveau pessimiste. Une perturbation est malheureusement présente sur tout le littoral de Sao Paulo à Rio. Il a fortement plus toute la nuit et les rues sont détrempées. Cependant la pluie a cessé mais le ciel reste bien gris. Décidément ce n’est pas à Rio que je m’attendais à ce genre de météo. Les températures demeurent agréables avec un 24 °C affiché. Je repousse à nouveau ma visite au Pain de Sucre, qui n’a peu que d’intérêt vu le peu de visibilité. Le Corcovado pour sa part est caché dans les nuages. Donc plan B ! Je décide de regagner le centre historique de Rio. Comme je vous l’avais mentionné, le centre ville est assez défiguré en raison de nombreux travaux d’embellissement ou de travaux liés à la construction d’une ligne de tramway. Je doute fort que ces travaux soient terminés pour les Jeux Olympiques d’Eté prévus dans un an et pour lesquels la ville se prépare… Quartier où se côtoient bâtiments coloniaux, églises, immeubles modernes, grandes avenues et ruelles étroites. Je passe devant les principaux bâtiments historiques de la place XV, le Paço Imperial,l’Eglise de la Candelaria.
Je me faufile entre parois de chantier, trafic congestionné pour rejoindre tant bien que mal le Monastère de San Bento situé sur une petite colline du même nom, qui domine le port de Rio. Le monastère à l’écart de la frénésie urbaine est un véritable joyau. L’intérieur de l’église offre un décor en bois doré et un sol en marbre. Je continue mon périple au cœur du centre historique en me rendant sur la colline de Conceicao, quartier très populaire avec son fort militaire. Je rejoins la très animée et commercante rue Uruguaina pour rejoindre le Couvent Santo Antonio et l’Eglise Sao Francisco da Penitencia, décorée en pur art baroque brésilien.
Le ciel est toujours menaçant et j’arrive prés du théâtre municipal ouvert en 1909 et dont son architecture a été inspirée par l’Opéra Garnier. Une visite guidée permet de le visiter, c’est l’occasion d’échapper à l’averse. Le théâtre a totalement été rénové en 2010 et sa rénovation a duré plus de deux ans. Le résultat est superbe, un escalier monumental en Onyx permet d’accéder à la salle de concert propose 2300 places. L’orchestre résident est en pleine répétition, nous avons la possibilité d’y assister quelques instants mais malheureusement sans possibilité de prendre de photos.
L’averse est passée j’en profite pour reprendre le tramway de San Teresa, et visiter plus en profondeur le quartier de San Teresa et redescendre jusqu’à Notre Dame de Gloria qui domine la baie du même nom. Cette église coloniale est ornementée à l’intérieur d’azulejos. Le ciel est toujours couvert.
L’excursion pour le pain de sucre est reportée… Je décide donc de regagner le nord ouest de Rio et de voir un des sites incontournable de Rio, le stade de football de Maracana construit pour accueillir la coupe du monde de football de 1950 et récemment rénové pour la récente coupe du monde de 2014. La pluie est de retour, je regagne Botafogo en bus. Ce n’est pas ce soir non plus que j’irai voir le coucher de soleil sur la plage d’Ipanéma...
Mercredi 26 Août 2015
Il a plu pratiquement toute la nuit, les rues ce matin sont détrempées. Toutefois les prévisions météo annoncent une nette amélioration pour ce début d’après midi. Le Corcovado et le Pain de Sucre jouent ce matin à cache-cache avec les nuages. Je passe donc à plan C ! Direction le quartier voisin de Lagoa où se trouve le jardin botanique de Rio et la lagune Rodrigo de Freitas.
Le jardin botanique se situe à proximité de la lagune et de l’hippodrome. Il récence plus de 8000 essences tropicales dont l’incontournable Pau Brasil, qui est l’arbre emblème du Brésil et les palmiers royaux qui encadrent l’allée principale. Cependant je suis assez déçu de la visite du jardin, car il n’est pas du tout fleuri et par malchance le jardin japonais est fermé au public.
Je quitte le jardin et les rayons de soleil commencent enfin à se montrer. Je rejoins les rives de l’agréable lagune de Freitas, qui a été grand sujet de discussion des cariocas et des associations environnementales . La lagune devant accueillir les épreuves d’avirons des prochains jeux olympiques était totalement polluée. De nombreux efforts ont été entrepris par la ville de Rio pour améliorer la qualité de son eau. La promenade au bord des rives est agréable, les services municipaux préparant le bassin pour des épreuves préolympiques prévues en Septembre.
Je rejoins à présent la plage de Leblon qui est la prolongation de la plage d’Ipanéma. Le ciel en bord de mer se dégage, et le Corcovado et les différents Morros (collines) entourant la baie sont enfin bien visibles et offrent un magnifique panorama. Rio retrouve son vrai visage avec ses joggeurs au torse nu, filles en bikini, body builders, vendeurs de noix de coco et de lait de coco, le long de la belle promenade d’Ipanéma. Il est malheureusement temps de regagner Botafogo afin de récupérer mes bagages et de me rendre à l’aéroport pour ma prochaine étape.
La plage de Botafogo en ce début d’après midi est également superbe, avec le Pain de Sucre enfin totalement débarrassé de ses nuages en arrière plan ! J’espère que les conditions météos lors de mon retour sur Rio dans 2 semaines me permettront d’y accéder.
Direction donc l’aéroport International de Rio pour un vol domestique à destination de Foz do Iguaçu ! Cette fois ci je ne me fais pas avoir et me dirige vers le bon aéroport. Il n’’y a cependant aucune logique, Rio disposant de deux aéroports, un domestique et un international…