Japon 1ère Etape - Tokyo et le Mont Fuji
- Le 16/12/2015
- Dans Japon
Samedi 12 Décembre 2015
Départ de Cairns ce midi pour rejoindre Tokyo, capitale du Japon située à environ 6000 km plus au nord. 7 heures de vol sont nécessaires pour assurer la liaison durant lesquelles un petit japonais se sera acharné à taper le dos de mon siège…
J’attaque ma treizième étape. Ce sera l’ultime pour 2015, Vous l’avez compris je passerai le 31 Décembre à Tokyo.
Comme pour l’Australie, le Japon était un pays incontournable dans la planification de mon tour du monde. Un pays que j’avais souhaité visiter lors de mon expérience asiatique mais le manque d’opportunité et de temps à l’époque ne m’avais pas permis d’y poser les pieds !
C’est désormais chose faite, un nouveau rêve qui devient réalité…
Après avoir atterri à l’aéroport de Narita, direction le centre de Tokyo situé à 60 kilomètres. Bonne nouvelle, la météo est assez clémente en cette période hivernale, la température extérieure est encore de 10°C. C’est tout de même un réel contraste avec les 32 –35°de Cairns, adieu tee-shirts et shorts que j’ai remisé au fond du sac à dos.
Il va me falloir un petit temps d’adaptation pour me familiariser aux us et aux moyens de transports japonais. Je choisi donc la solution de facilité afin de regagner le quartier de Shinjuku où se situe mon hôtel au moyen d’un bus limousine qui va me conduire directement de l’aéroport à la gare centrale de Shinjuku. En ce samedi soir, le trafic est très fluide et il faudra moins d’une heure trente pour rejoindre Tokyo. Arrivé au terminus, je me dirige vers le plan d'orientation situé à deux pas de l’arrêt d’autobus afin de situer l’hôtel. Et là je dois bien reconnaître que je suis totalement perdu… ! Lost in translation ça vous parle ?
L’hôtel est pourtant à moins de 400 mètres, mais je suis incapable de me repérer. Une adorable japonaise vient à mon encontre et me propose naturellement son aide. Elle parle très bien l’anglais. Elle aussi s’égare et doit demander le chemin à deux où 3 personnes. Finalement elle me dépose au pied de l’hôtel 15 minutes plus tard. Je l’aurai bien volonté invité… ! D’autant plus qu’elle était en plus charmante ! Je prend possession de ma chambre, une bonne chose de faite ! Il est pratiquement 23 heures, je suis crevé. Tokyo by night sera pour demain !
Allez je vous voir venir, une petite présentation du Japon et de Tokyo avant d’aller se coucher. Ok un dernier effort, mais c’est bien parce que c’est vous !
Débutons par le Japon; pays situé au Nord-est de l’Asie entre l’Océan Pacifique et la mer du Japon. Il se compose de quatre îles principales entourées de plus de 4 000 petites îles. Sa superficie est de 377 873 km2, soit l’équivalent de l'Allemagne et la Suisse réunies ou un peu plus petit que la Californie. Géographiquement le Japon se caractérise par ses côtes variées, ses montagnes volcaniques et ses vallées profondément découpées. La population du Japon dépasse 127 millions d'habitants, et de ce fait est le dixième pays le plus peuplé du monde avec une densité de 337 habitants au km2. La plupart des habitants habitent dans des zones urbaines à forte densité, concentrées sur les étroites plaines littorales. La capitale est Tokyo, sa population est d'environ 13 millions et son agglomération regroupe plus d’un quart de la population japonaise.
L’histoire du Japon est caractérisée par des périodes de grande influence dans le monde extérieur suivies par de longues périodes d’isolement. Depuis l’adoption de sa constitution en 1947, le Japon a maintenu une monarchie constitutionnelle avec un empereur et un parlement élu, la Diète.
Aujourd’hui le « pays du Soleil-Levant » est la troisième puissance économique du monde. Il est aussi le quatrième pays exportateur et le sixième pays importateur au monde. Acteur majeur du commerce international, c’est un pays développé, avec un niveau de vie très élevé et la plus longue espérance de vie au monde. Mais ce tableau idyllique ne doit pas masquer d’importants problèmes qui pèsent sur l’avenir du pays : le Japon souffre d’un des taux de natalité les plus bas du monde, très en dessous du seuil de renouvellement des générations, générant un déclin démographique. C’est également le pays pour lequel le poids de la dette publique brute est le plus important au monde, cette dernière s’élèvait en 2013 à 250 % du PIB... comme quoi en France tout n’est pas perdu !
Le Grand Tokyo, qui comprend la capitale Tokyo et plusieurs préfectures environnantes, est la plus grande région métropolitaine du monde, avec plus de 35 millions d’habitants. Officiellement la préfecture métropolitaine de Tokyo est la capitale du Japon. Elle est la plus grande ville du Japon. Située sur la côte est de l'île principale de l'archipel japonais, Honshū, Tokyo est l'une des quarante-sept préfectures du Japon. Principal centre politique de l'archipel depuis le XVIIe siècle, la ville accueille la plupart des institutions du pays : la résidence de l'empereur du Japon, du Premier ministre, le siège de la Diète (le parlement japonais), du Cabinet, les ministères qui le constituent ainsi que toutes les ambassades étrangères.
Source Wikipédia : À l'origine, Tokyo était un petit village de pêcheurs nommé Edo (« l'estuaire »). Fortifié au XVe siècle, Edo devient la base militaire du shogun Tokugawa Ieyasu à la fin du XVIe siècle, puis la capitale de son gouvernement. Durant l’Époque d'Edo (1603-1868), Edo se développe et est l'une des villes les plus peuplées au monde à la fin du XVIIIe siècle, avec une population de près d'un million d'habitants. Avec la restauration de l'Empire en 1868, elle est confortée dans son rôle de cœur politique du Japon : le château d'Edo devient la résidence de l'Empereur Meiji et la ville acquiert son nom actuel par opposition à Kyoto, l'ancienne capitale. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle est détruite pour moitié par des bombardements aériens américains, mais est rapidement reconstruite. Dans la seconde moitié du XXe siècle, Tokyo devient une métropole de rang mondial grâce à un fort développement industriel notamment dans l'électronique, et voit sa population multipliée par dix en cinquante ans. Aujourd’hui principal centre économique et financier du Japon, Tokyo est l'une des principales places financières asiatiques et mondiales. .
La ville se prépare a accueillir les Jeux Olympiques d’Eté de 2020 pour la deuxième fois après ceux de 1964.
Allez bonne nuit !
Dimanche 13 Décembre 2015
Une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner. Je suis d’attaque pour ma première journée à la découverte de Tokyo. Je vais débuter par la visite du quartier de Shinjuku où se situe mon hôtel. Le temps est grisâtre en ce dimanche matin. Les prévisionnistes météo Japonais ne sont finalement pas meilleurs que les nôtres, car la météo à 3 jours prévoyait une belle journée…Le dynamique arrondissement de Shinjuku comporte de nombreux gratte-ciels, dont la mairie de la ville, plusieurs grands magasins et une des plus grandes gares de train du monde avec ses 3 millions de passagers quotidiens. Je me dirige vers la tour de l’hôtel de ville, qui a la particularité d’abriter 2 plateformes d’observation situées au 44ème étage, soit à environ 202 mètres d’altitude. La bonne nouvelle est que l’accès à la tour est gratuit. Je suis le seul touriste à monter dans l’ascenseur et suis chaleureusement accueilli à la sortie par Ryoko, une guide bénévole qui parle parfaitement l’anglais. Me voyant prendre en photo le logo des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, elle m’offre un pins de ces derniers. Incroyable ! Je savais les japonais réputés accueillant mais pas à ce point ! En quittant la tour, je repasse la saluer et elle m’offre une petite carte porte bonheur, sur laquelle est présente la poupée « Daruma » symbole de persévérance. Il faut fait faire un vœux en peignant un des yeux et lorsque le vœux est réalisé, il faut peindre le deuxième en signe de gratitude ! Bref je ne pouvais pas mieux débuter ma visite du Japon.
Je me dirige à présent vers les Jardins Nationaux de Shinjuku-Goyen. Ces jardins construits à l’origine en 1906 pour l’empereur, sont désormais ouverts au public. Bien entendu ce n’est pas la meilleure saison pour visiter au Japon un jardin. Cependant les arbres offrent encore une merveilleuse palette de couleurs automnales et la visite du parc se révèle fort agréable. Je regagne la fameuse gare de Shinjuku. Il est désormais temps de débuter mon apprentissage aux transports en communs tokyoïte. D’autant plus facilité en ce dimanche par le flux moindre de passagers.
Direction le quartier mitoyen d’Harajaku afin de visiter le Sanctuaire Meiji qui se dresse au cœur d’un luxuriant parc comprenant environ 100 000 arbres. Il est dédié à l’Empereur et l’Impératrice Meiji. Le sanctuaire est un édifice particulièrement représentatif de l’architecture shinto. L’empereur était un grand amateur de saké et de vins français, une collection de tonneaux est exposées dans le parc. Un bâtiment à l'arrière de sanctuaire expose le Trésor, des objets relatifs à l'empereur. Le sanctuaire construit en 1920 a été détruit durant la seconde guerre mondiale et a été reconstruit en 1958. La porte d’entrée en bois de 12 mètres de haut marquant l’entrée du temple a été fabriquée avec un cyprès d’origine taïwanaise vieux de 1500 ans.
Un nouveau saut de puce en métro pour rejoindre le quartier de Shibuya célèbre pour être le berceau de la pop culture japonaise. A la sortie de la gare de Shibuya se trouve une statue en bronze du chien Hachiko, érigée à la gloire de la fidélité de ce canidé. Ce chien venait chaque jour attendre son maître à la sortie de la gare rentrant du travail. Son maître décéda en 1925, mais le chien continua à venir chaque jour jusqu’à sa mort 10 ans plus tard ! Ce lieux est surtout le plus connu des points de rendez-vous de tout Tokyo.
En face de cette statue, et après avoir traversé l'impressionnant carrefour de Shibuya, réputé pour être l’intersection la plus animée du monde, s'ouvre la rue Koen-dori avec ses nombreux grands magasins et boutiques. Dans ce quartier très animé aux nombreux magasins, librairies, cafés et bars, restaurants, cinémas, salles de concerts, salles de jeux se retrouve la jeunesse tokyoïte; le mot d'ordre semble être : "s'amuser".
Je continue ma découverte du Tokyo branché en regagnant le quartier d’Akihabara, le quartier des geeks, des férus de mangas et de jeux vidéos. Si vous recherchez les fameuses « Japanese Dolls », jeunes femmes habillées en collégiennes, vous êtes au bon endroit ! Une partie du quartier se nomme « ville électrique » en raison des nombreux magasins vendant articles informatiques et HIFI.
Le sanctuaire Kanda Myojin construit en 730 semble être perdu au beau milieu de ces buildings recouverts de néons et publicités mangas.
Il est 16h00 et il fait déjà pratiquement nuit. Pas besoin d’être noctambule pour voir Tokyo by night en plein mois de décembre ! Je rejoins à nouveau le quartier de Shibuya qui est fort bien animé en cette fin d’après midi, et le spectacle du croisement à chaque changement de feux tricolores, avec ses milliers de piétons est vraiment impressionnant.
La nuit est tombée, avant de regagner mon hôtel, un dernier arrêt s’impose à Kabukicho, quartier célèbre pour ses néons rouges, surnommé le quartier qui ne dort jamais, étant considéré comme le quartier chaud de Tokyo, avec ses peep show, cabarets et autres bordels… Et je vous vois venir… mon budget de routard même de luxe ne me permets pas de m’octroyer ce genre de folies !
Lundi 14 Décembre 2015
Je débute la journée par quelques formalités administratives. La première est de récupérer mon pass rail, qui va me permettre de voyager durant les deux prochaines semaines et ce de manière illimité dans tout le Japon. Le Japon est doté d’un formidable réseau ferré et avec ses célèbres Shinkansen ou train bullet, se déplacer en train est la manière la plus rapide et la plus économique. Une fois de plus, un accueil et service irréprochable à l’agence de la Japan Rail… mesdames et messieurs de la SNCF venaient en prendre de la graine… j’ai mon pass et mes billets de trains réservés pour les 3 prochains jours. Je me dirige à présent vers le quartier de Minato-ku qui accueille les sièges sociaux de nombreuses entreprises japonaises et étrangères, ainsi qu'une cinquantaine d'ambassades, dont l’ambassade de Chine. J’ai en effet prévu après mon étape au Vietnam de faire un petit stop en Chine. Pour visiter le pays, l’octroi d’un visa est obligatoire et ce petit sésame ne peut être demandé qu’à trois maximum avant l’entrée dans le pays. Vous l’avez compris, il m’était donc impossible de le faire avant mon départ de France, et Tokyo est la seule ville des trois derniers mois de mon voyage visitée à deux reprises, pouvant ainsi déposer le passeport et le récupérer par la suite. J’avais imprimé de France tous les formulaires et préparé tous les documents nécessaires pour la demande. Je dois reconnaitre que ce fut intelligent de ma part (y’a pas de mal à se faire quelques fleurs) car tous les formulaires au consulat du Tokyo sont en japonais ou chinois… J’arrive tant bien que mal à comprendre le circuit de procédure administrative écrit uniquement en japonais et chinois… et finalement au bout d’une grosse heure d’attente, ma demande est validée. Mon passeport avec mon visa sera prêt dans trois jours… Comme quoi ! Moi qui avait des préjugés et surtout un gros manque d’objectivité envers nos amis chinois…
Me voilà soulagé d’un poids, j’avais bien entendu un plan B, si mon visa m’avait été pour quelques raisons refusé. Mais bon attendons tout de même de récupérer le passeport fin décembre…
Le quartier des ambassades n’est qu’à un kilomètre de la Tour de Tokyo, monument iconique de la ville. Cette tour construite en 1958, désormais vintage, reste pour les tokyoïtes un symbole de la renaissance de la ville après la deuxième guerre mondiale. Elle mesure 333 mètres de hauteur, 13 de plus que notre illustre Tour Eiffel dont les architectes se sont largement inspirés ! Elle est peinte en orange et blanc afin de respecter les règles de sécurité aérienne. Son point d’observation situé à 145 mètres offre malgré un ciel chargé une vue de la ville essentiellement sur la partie est, la baie et le quartier de Ginza.
A quelques mètres de la tour, se situe le sanctuaire de Zojoji, qui datant de 1393 est un des temples les plus importants de confession bouddhiste abritant dans son jardin un impressionnant alignement de statuettes en pierre d’enfant. La vue générale du sanctuaire avec la tour de Tokyo en arrière plan est assez surréaliste.
Un nouveau petit tour de métro pour rejoindre le quartier de Marounichi pour la troisième visite du jour, les jardins du Palais Impérial. En 1868, l'empereur Meiji transféra la capitale de Kyoto à Tokyo et établit la résidence impériale sur le site du palais des shoguns Tokugawa. Depuis, l'Empereur et l'Impératrice y demeurent, et y sont installés divers bâtiments officiels liés à la maison impériale. Le Palais impérial, qui était autrefois le Château d’Edo, est encore retiré derrière les douves profondes qui furent creusées à l’origine. De superbes portes et d’anciennes tours de garde ponctuent l’enceinte à intervalles réguliers.
Le Nijubashi, un élégant pont à deux arches, mène à l’entrée principale, ouverte au public à quelques occasions. Le Jardin Est (Higashi Gyoen) était autrefois occupé par le donjon d’origine.
A deux pas de marche, la gare de Tokyo donne sur le quartier de Marunouchi et ses boutiques de luxe.
Un nouveau saut de fourmi en métro pour rejoindre l’ultime balade de la journée : le quartier de Ueno. C’est typiquement ce que l'on appelle le shitamachi de Tokyo, autrement dit le quartier populaire. Aujourd'hui, il s'articule autour du parc et de sa gare. Le parc a été ouvert en 1973, mais offert en 1924 par l'empereur Taisho à la municipalité de Tokyo, d'où son nom de Ueno-Onshi Koen, ou « parc de Ueno, cadeau impérial ». Il abrite plusieurs musées, parmi les principaux du Japon, des temples et sanctuaires, un zoo, et surtout de très nombreux cerisiers sous lesquels les Tokyoïtes viennent, au moment de la floraison, boire, rire, manger et chanter lors du traditionnel hanami.
Je termine donc ma journée par une grande ballade au cœur du parc de Ueno, étant le plus grand parc de Tokyo et l'un des plus anciens du Japon. Ses 62,6 hectares abritent sanctuaires, un zoo, et de très nombreux musées dont le musée national de Tokyo, fermé en ce lundi. Je reviendrai donc lors de mon second séjour à Tokyo y refaire un tour.
Mardi 15 Décembre 2015,
Je quitte Tokyo pour rejoindre Fujikawaguchiko, considérée dans de nombreux guides touristiques pour être le meilleur endroit pour voir le mont Fuji sans avoir l’intention de l’escalader. Après deux heures et demi de trajet avec deux trains, me voici arrivé au pied du point culminant du Japon avec ses 3776 mètres. Le mont Fuji est un cône volcanique parfaitement symétrique inactif depuis 1707. C’est un symbole national et a été inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, en juin 2013. Le mont Fuji étant considéré comme sacré depuis l'époque d'Edo, il est encore escaladé par des pèlerins. Monter au sommet du mont Fuji (Fuji-san en japonais) est le rêve de nombreux Japonais, l'idéal étant d'y voir le soleil se lever du sommet de la montagne. Toutefois attention, le mont n'est "ouvert" que du 1er juillet au 28 août, voila une bonne excuse pour ne pas y monter…
La charmante bourgade de Kawaguchiko mon étape du jour, se situe sur les berges du lac Kawaguchi au centre de la région des Cinq Lacs. C’est une zone de villégiature très appréciée à la belle saison, son lac est très célèbre pour refléter, comme dans un miroir inversé, la face nord du mont Fuji. Mais pour cela il faut que le ciel soit dégagé… A la sortie de la gare je me dirige à l’office de tourisme récupérer un plan de la ville me permettant de rejoindre mon Ryokan, une auberge traditionnelle japonaise réservée pour la nuit à deux pas du fameux lac. Une fois de plus l’accueil et le service des hôtesses est incroyable, leur anglais est parfait et elles s’essaient même à quelques mots de français. Muni de mon plan je n’ai plus qu’à me coltiner les 800 mètres avec mon sac à dos, comme véritable boulet. Je dépose rapidement ce fameux boulet, le temps est relativement ensoleillé en ce début d’après midi et le thermomètre affiche un beau 17°C !. Je me dirige vers la station de téléphérique du Mont Tenjo située à quelques centaines de mètres du Ryokan.
J’atteint le belvédère en moins de 5 minutes, la vue sur le lac est splendide du lac et ses montagnes environnantes. En revanche sa majesté le Mont Fuji est certainement un brin timide, caché en partie par un rideau de nuages et aidé par un soleil généreux en pleine face ! Je ferai en revanche la descente du Mont Tanjo à pied par un agréable sentier traversant une belle forêt.
Je continue ma belle balade en longeant en grande partie le lac le long du sentier aménagé jusqu’au sanctuaire de Fuji Omuro Sengen. Il est déjà 16h, la nuit est proche, il est temps de regagner l’auberge et d’espérer sur le chemin du retour, une dernière prise de vue du mont au soleil couchant. .
Bingo le sommet enneigé est désormais visible, le mont reste toutefois enveloppé d’une gracieuse écharpe nuageuse. La journée se clôture magnifiquement
Je rejoins mon Ryokan, mon hôte m’ayant gentiment préparer un thé vert en guise d’accueil.
Après m’être déchaussé à l’entrée, chaussé de pantoufles je regagne ma chambre équipée d’une simple table basse et d’un futon pour couchage. Il est temps de me parer du célèbre Yukata (kimono) pour rejoindre la salle de bain, prendre une bonne douche et me relaxer dans le petit Onsen (bassin d’eau thermale) . Elle est pas belle la vie au Japon !!!
Mercredi 16 Décembre 2015,
Pour être franc, j’ai plutôt bien dormi, cependant j’ai quand même assez mal au dos au réveil ! Est-ce d’avoir porté ce fichu sac à dos ou d’avoir dormi sur ce modeste futon ? Un petit déjeuner traditionnel composé d’une soupe miso, riz, saumon, bouchées vapeur et d’un œuf frit, merci aux spécialistes du Japon de me dire comment on peut manger un œuf au plat avec des baguettes…
Je fais un dernier petit tour sur les berges du lac pour dire au revoir à sa majesté Fuji. Ce matin bien que le temps soit à nouveau clément, le mont est pratiquement invisible. Le propriétaire me conduit gentiment à la gare, moi et mon dos lui en sommes reconnaissant. Un trajet de 6 heures de train au programme avec 4 changements… bref un véritable parcours du combattant pour rejoindre la ville historique de Kanazawa située sur la côte ouest qui sera ma prochaine étape pour les trois prochains jours.
A suivre...