Santiago du Chili & Valparaiso
- Le 20/09/2015
- Dans Chili
Lundi 14 Septembre 2015,
Départ en fin de matinée pour l’aéroport, je quitte le Brésil sous un temps pluvieux et frais, avec finalement un seul regret, celui de ne pas avoir vu de coucher de soleil sur la plage de Copacabana ou d’Ipanema.
Départ pour ma dernière étape sud-américaine, Santiago du Chili, vol de 4H45.
Arrivée finalement tardive à Santiago vers 21h, le vol accusant une heure de retard suite à quelques petites problèmes électriques… et le temps de passer les formalités de douanes, je regagne en taxi collectif le centre de Santiago et mon hôtel Mercure ! pour cette nouvelle escale.
Me voici de nouveau dans un pays où la langue de Cervantès est pratiquée, et comme par magie cela est du coup plus facile pour communiquer avec mon espagnol de vache brésilienne...
Aller avant d’aller se coucher un petit cours d’histoire géo sur le Chili et Santiago cela vous dit ?
Le Chili est un pays long et étroit, qui s’étend entre la Cordillère des Andes et l’Océan Pacifique au sud-est de l’Amérique du Sud, de l’altiplano, jusqu’au territoire antarctique.
La superficie du Chili continental et insulaire équivaut à peu près au double de celle de l’Allemagne, même si elle est répartie dans une bande de 4200 km de long par 90 à 440 km de large.
La capitale et principale ville en termes de population et d’emploi est Santiago (6,8 millions d’habitants), sur les 17 millions que compte le pays. Santiago est située à une latitude similaire à celle de Buenos Aires ou Montevideo, c’est le principal centre politique, économique, industriel et culturel du pays, c’est également l’une des capitales les plus modernes du continent.
Santiago a été fondée en 1541, et c’est aujourd’hui une métropole moderne, dotée de théâtres, d’universités, de centres commerciaux, comprenant le plus haut bâtiment d’Amérique Latine, la Tour Costanera. La ville est en pleine expansion et développe des infrastructures de transport modernes avec une autoroute en partie souterraine traversant la ville. Santiago est également dotée d’un métro très performant (français) avec 5 lignes et peut se vanter d’avoir le réseau le plus étendu en Amérique du Sud et un réseau de transport en commun très performant.
Mardi 15 Septembre 2015,
Réveil difficile, j’ai du attrapé un bon rhume sur Rio et j’ai le cerveau embrumé en ce début de matinée. Ma trousse à pharmacie va pour la première fois (hormis mon traitement pour le palud en Amazonie) servir ! Je prends un antibiotique et cachets de paracétamols et après un excellent petit déjeuner je me décide à visiter le centre historique. L’hôtel y est en plein cœur, je n’ai même pas de bus ou métro à prendre. Il fait un peu frisquet et le ciel est bien couvert, bien aidé par la pollution de la ville coincée par les nombreuses montagnes dont certaines culminent à plus de 5000 mètres qui entourent la ville. C’est un temps d’hiver, les stations de ski situées à 30 km de Santiago sont encore ouvertes ayant une hauteur de neige sur leur domaine skiable supérieure à 2 mètres. Je dois reconnaitre que je serai peut être mieux dans mon lit, sachant que j’ai oublié ma doudoune dans la salle d’attente à l’aéroport de Rio…. Pour continuer ce mauvais début de journée, parfois il vaut mieux en effet rester au lit ! Je me fais avaler ma carte Visa au distributeur, ayant omis de la retirer à temps…. Je ne peux la récupérer, à l’agence attenante, les distributeurs étant gérés par des sociétés externes… Ma carte sera détruite…
Je suis quitte à contacter le centre d’assistance pour faire opposition et en faire fabriquer une nouvelle ! Il fallait bien un peu de piment à ce voyage, tout se passant jusqu’à présent si magnifiquement bien… et puis ce n’est pas si grave… il me reste une carte de retrait et une carte American Express…. Ce n’est pas comme si on me l’avait volé ou si je m’étais fait agressé…
Bon ayant passé une petite heure a effectuer ces formalités en étant revenu sur l’hôtel récupérer les numéros nécessaires…. Me voici à nouveau prêt pour découvrir Santiago du Chili ! Ce n’est pas la méga forme, mais bon direction le Palais de la Moneda qui se trouve a environ 600 mètres de l’hôtel et qui après avoir été l’atelier de la monnaie, le palais accueille désormais le palais présidentiel. Le palais est entouré d’austères bâtiments construits dans les années 1930 accueillant les principaux ministères. Théâtre également de nombreux drames.
Je rejoint la jolie rue pour atteindre la Place des armes et le cœur de la cité. De beaux travaux d’embellissement mettent en valeur la place et les bâtiments qu’elle regroupe, la cathédrale métropolitaine de Santiago, le musée historique national, situé dans le palais de la Real Audiencia et l’hôtel de ville. A deux pas se situe la Casa Colorada le plus vieux bâtiment colonial de Santiago qui abrite désormais le musée de la ville (fermé pour travaux) et la basilique au coeur baroque de la Merced.
Je quitte le centre ville, rejoint le Mercado Central avec ses beaux étals de fruits de mer et traverse la rivière Mapocho, jalonnée par d'élégants parcs tels le Parque Forestal pour atteindre la colline Cerro San Cristobal. Lieu incontournable pour apprécier le charme de Santiago. Pour y grimper, les plus courageux marcheront tandis que les autres emprunteront le funiculaire. Aujourd’hui il me manque un peu de courage, donc j’embarque dans le funiculaire. La vue panoramique offerte depuis le sommet doit être superbe jour de grand beau temps. Cependant aujourd’hui j’ai un peu de mal a admirer la ville dans son ensemble avec la majestueuse cordillère des Andes en toile le de fond en raison d’un plafond nuageux bas agrémenté certainement d’un zeste de pollution. Au passage, je gravi avec courage une centaine de marches pour atteindre le sanctuaire dédié à l’Immaculée Conception, et son imposante statue de la Vierge Marie qui domine tout Santiago. Bref l’équivalent du Corcovado mais version féminine !
Je redescend donc en funiculaire et je m’attarde dans le quartier Bellavista, surnommé «le Montmartre de Santiago» lieu très prisé par les « street artists ». En effet de nombreuses façades sont peintes dans des styles très variés, le plus souvent commandées par les commerçants et propriétaires des maisons.
En cette après midi, je me décide à rejoindre en longeant l’interminable avenue de la Providence, le quartier de Las Condes, le centre d’affaire abritant grattes ciels, hôtels luxueux, établissements financiers, centre commerciaux, le Costanera Center et sa célèbre tour de 300 mètres et 71 étages. La montée à l’étage panoramique n’ayant malheureusement aucun intérêt je m’offre un petit break shopping dans l’immense centre commercial attenant. Je réalise que les prix sont bien plus intéressants qu’au Brésil et autres pays visités précédemment. Le Chili est finalement un pays plus abordable que prévu et c’est tant mieux ! Je vais même me laisser aller à acheter une nouvelle paire de running d’une grande marque au prix imbattable de 44 Euros non soldée ! Je termine ma visite de Santiago en rejoignant le quartier Brasil cette fois en métro, quartier mentionné dans les guides touristiques qui n’a aucun intérêt à mes yeux ! Un dernier effort pour rejoindre l’hôtel, 12 km de marche… je suis épuisé, il est 20 heures, une douche, prise de cachets et au lit !
Mercredi 16 Septembre 2015,
11 heures de sommeil, un bon petit déjeuner, et un net regain de forme en cette matinée pour quitter Santiago et rejoindre en bus la Vallée de Maipo située à 40 km au sud. C’est la vallée du vin par excellence car c’est l’une des vallées les plus emblématiques de la zone centrale du Chili, de grande tradition viticole. C’est dans le Maipo que les conquistadors fondèrent les premières vignes durant l’époque coloniale, après avoir constaté, de la douceur du climat et la fertilité des sols.
La Vallée de Maipo est située à pratiquement mi distance de Santiago et Valparaíso, et sa topographie, permet de produire plusieurs cépages à différentes altitudes. Le Chili est aujourd’hui le 4ème pays exportateur de vin dans le monde. Je visite le quatrième plus grand vignoble du pays, le domaine de Santa Rita qui produit essentiellement des vins rouges issus des cépages Cabernet Franc et Cabernet Sauvignon et un vin blanc de cépage Chardonay. La visite est intéressante permettant de voir les vignes, les chais et les différentes étapes de vinification jusqu’à l’usine d’embouteillage et ses 8000 bouteilles par heure…
La visite se conclue par la dégustation de vins de la propriété, blancs et rouges et bien entendue par la boutique. Les prix sont très abordables, débutant à 3 Euros pour un vin de qualité moyenne à 6 Euros pour un vin vieilli en fût de chêne français. Les vins prémium du vignoble se prénomment Carmen. Maman je t’embrasse ! (et oui pour ceux qui n’ont pas la chance de connaître ma maman, elle se prénomme Carmen !). La propriété abrite également un musée d’art précolombien privé doté une collection riche de plus de 3000 objets qui pourrait faire pâlir nombreux musées nationaux.
Retour sur Santiago complétement congestionnée en ce début d’après midi. Le bus me dépose au pied de l’hôtel. Je vais terminer ma visite de Santiago pour la visite du Barrio Paris Londres qui se situe à deux pas. Agréable quartier piéton construit sur l’ancien verger du couvent San Francisco. Je dine dans une petit gargote et regagne l’hôtel en ce début de soirée.
La journée se conclue par une belle frayeur. Il est 19h55, je sort de ma douche lorsqu’un un séisme d’une magnitude de 8,3 sur l’échelle de Richter frappe le Chili. L’épicentre est situé à 220 km de Santiago. Ma chambre se situe au 15ème étage sur les 17 que compte l’hôtel. Portes de penderie, cintres, s’ouvrent ou bougent, serviettes de bain tombent de leur patère, j’ai l’impression de tituber ou de tanguer… c’est le bâtiment tout entier qui assis sur une base anti sismique bouge et absorbe les secousses du séisme qui va durer une grosse minute. Le temps de me remettre de mes émotions, de m’habiller, j’ose quitter ma chambre et regagne après avoir longuement hésité la réception par l’ascenseur. Je suis rejoint par quelques touristes brésiliens assez effrayés, pour ma part je ne suis pas non plus très fier de cette situation. Le personnel de l’hôtel est très calme voire souriant, certes apparemment habitué de ce genre de situation, même si ce séisme semble être le plus important depuis celui de 2010. Je rencontre le directeur de l’hôtel et lui demande quelles sont les précautions à tenir si des répliques viennent à venir. Bien entendu il me rassure sur les normes anti sismique du bâtiment et invite les clients à regagner tranquillement leur chambre, la seule mesure a prendre est d’éventuellement laisser la porte de la chambre ouverte au cas où… Je remonte moyennement rassuré, de ma chambre je peux me rendre compte que la vie sur Santiago suit un cours normal, bus, métro circulent normalement et allume la chaine info chilienne pour suivre les informations relatives au séisme.
Une quinzaine de répliques vont se succéder jusqu’à 1 heure du matin. Le gouvernement par mesure de sécurité fait évacuer la totalité du front de mer chilien, en raison de risque de tsunami. Cette précaution était nécessaire car la station balnéaire de Tongoy et ses environs située à 400 km au nord de Valparaiso va être touchée dans la nuit par des vagues de plus de 5 mètres de hauteur et va subir d’importants dégâts. Mon départ prévu sur Valparaiso ce jeudi est compromis.
Jeudi 17 Septembre 2015,
Finalement, j’ai réussi à dormir et paradoxalement passé une assez bonne nuit… Après avoir pris mon petit déjeuner, je me dirige à la réception qui va gentiment contacter l’Ibis de Valparaiso lieu de ma prochaine étape pour prendre des nouvelles de la situation. Bonne nouvelle, la ville a retrouvé une activité normale et l’alerte au tsunami levée dans la nuit. Je peux donc poursuivre la suite de mon périple comme planifié. Je me rends donc à la gare routière. Un bus relie Santiago à Valparaiso tous les quarts d’heures. Deux heures de trajet en bus et 130 km séparent les murs andins de Santiago du majestueux Océan Pacifique. Le parcours le long d’une autoroute moderne est agréable, et à mi-distance après avoir franchi le col, changement de décor et de météo. Je retrouve un paysage et une nature plutôt méditerranéenne avec une magnifique forêt de mimosas qui borde l’autoroute me rappelant la Côte d’Azur et un beau ciel bleu. La ville de Valparaiso apparait avec son labyrinthe de maisons encastrées sur des dizaines de collines ayant vue sur la mer. Me voici donc arrivé dans la ville surnommée la perle du Pacifique, célèbre pour son port et dont le centre historique fut déclaré Patrimoine Mondial par l’Unesco en raison de son importance architecturale et culturelle. Valparaíso (Valpo ou Pancho comme la surnomme ses habitants) reste une ville indescriptible avec son port, le plus important du Chili, dont les origines remontent à 1536. L’hôtel que je rejoint dans un trolleybus électrique datant de 1953, se trouve d’ailleurs face au port et ma chambre dispose d’une magnifique vue sur le port et la baie.
On raconte que 42 collines entourent la baie de Valparaíso, bien qu’il n’existe en réalité aucun chiffre officiel. Sur chacune d’entre elles se dressent des maisons de toutes les couleurs qui forment un labyrinthe géant de ruelles, longs escaliers et miradors. Les collines et la mer sont les limites naturelles de Valparaíso.
Je passe toute l’après midi a explorer dans un premier temps la ville basse, le port, la place Sotomayor et les grandes artères abritant immeubles administratifs, financiers en majorité reconstruits après le seisme de 1906. Arrivé aux places Bolivar et Victoria, il est temps de débuter mon ascension vers le quartier haut. Quelques marches gravies ardemment et me voici dans les ruelles étroites et tortueuses aux noms biens familiers Pasteur, Chopin, Labruyère dans le quartier de Bellavista où l’on peut admirer le Musée à ciel ouvert, où plus de 20 fresques ont été peintes dans les années 1970. Je continue à gagner de la hauteur par la rue Calvo, passe devant la maison du célèbre poète nobélisé Pablo Néruda pour atteindre l’avenue Alemania. Me voici sur les hauteurs de la ville, l’avenue Alemania permet de jouir grâce à ses nombreux miradors de jolis points de vues sur la ville, ses « cerros » et sa baie. Au niveau de la plazuella San Luis, je commence ma descente par la rue Monte Alegre ou se situe le boulevard Yougoslave et le Palais Baburizza abritant le musée des beaux arts et offrant également un joli point de vue.
Je continue ma descente par la rue Uriola dont de nombreuses bâtisses sont décorées de belles fresques. Une pause technique à l’hôtel et je repars ! Les journées au Chili sont plus longues qu’au Brésil et c’est également une bonne chose. La nuit ne tombe que vers 19h45, permettant d’optimiser les journées de visite. J’ai donc le temps de prendre l’ascenseur de l’Artillerie situé sur la place des douanes (un des dix ascenseurs en service sur les quinze que compte la ville et dont le prix varie en fonction de la longueur du trajet) et de regagner le mirador du 21 Mai pour admirer le coucher de soleil sur la baie.
Vendredi 18 Septembre
Ce vendredi est férié. Les chiliens célèbrent leur fête nationale et l’indépendance du Chili ! Contrairement au Brésil, drapeaux, cocardes, sont de sortie et fièrement arborés sur quantités de bâtiments public, maisons, bus et voitures. Le Chilien est fier et nationaliste. Par ailleurs de nombreuses manifestations sont organisées dans la ville avec bien entendu la parade militaire devant le Congrès National.
Après m’être attardé à observer les préparatifs de la parade, je me dirige à l’ouest de la ville pour grimper la rue Simpson qui mène à la colline de Polanco desservie également par une tour ascenseur. Le quartier n’est pas très bien fréquenté, je ne m’y attarde pas. Dernière ascension de la matinée pour regagner le mirador Baron, opposé au mirador de l’Artillerie, permettant d’avoir une vue du port et de la baie. Je m’offre une descente pour le fun sur les quais par l’ascenseur Baron classé comme la plus part de ceux en service monuments en service.
Le temps est superbe, c’est l’occasion d’aller à la plage ! Je décide de visiter la ville voisine, Viña del Mar, située juste au nord de Valparaiso, ville fondée en 1874 et est devenue rapidement la station balnéaire incontournable du Chili, grâce à son Casino, et ses plages, dont la plage Acapulco bordée d’immeubles modernes.
Le contraste avec Valparaiso est saisissant, Viña est pratiquement plate, dessinée en damier, traversée au centre par l’avenue Libertad et le canal Marga au nord. La ballade est cependant agréable en ce jour férié, nombreux chiliens se promènent le long du bord de mer où dans les nombreux parcs et jardins qu’offre la ville. Je m’attarde devant le musée Fonck gardé par un Mohai arrivé de l’ïle de Pâques en 1953, l’horloge de fleurs et la Quinta Vergara, ancienne demeure de la famille fondatrice de la ville convertie en musée des Beaux Arts.
Je regagne tranquille Valpo et le puerto en métro (également français) en partie aérien longeant le bord de mer.
Je conclue cette belle journée en admirant le coucher de soleil de ma chambre, car finalement le point de vue y est tout simplement superbe.
Samedi 19 Septembre 2015
Matinée un peu particulière, de nombreuses répliques continuent à se produire, plus où moins longues, plus où moins intenses…. Je pense que la perception est accentuée du fait de la structure antisismique des bâtiments, mais j’ai du mal à mi faire ! Les ascenseurs de l’hôtel n’ont pas apprécié la dernière secousse… ils viennent de tomber en panne.
La chaîne info chilienne montre en direct sur le site du centre sismique national chilien : http://www.sismologia.cl/ les rapports en direct... Et les dégâts du récent tsunami sur la région de Coquimbo. Au vu des images c’est un miracle de ne dénombrer que 11 morts et 6 disparus…
Bref je quitte ma chambre pour faire un dernier tour le long des quais et regagne la gare routière pour rentrer sur Santiago. Le trajet du retour est plus rapide en ce samedi férié pour rejoindre la capitale.
De là direction l’aéroport, pour embarquer à bord d’un avion à destination de Calama, ville située à 1500 km nord du pays, proche de ma prochaine étape, San Pédro de Atacama. Mon vol est annulé, je suis réenregistré sur le prochain vol qui partira 3 heures plus tard… J’ai donc tout mon temps pour visiter l’aéroport de Santiago : verdict, pas terrible, pas de WIFI, pas de prises électriques, moquettes tachées… et en ce week-end férié le duty free et la majorité des commerces sont fermés ! Je ne serai pas tenté à faire du shopping où à me gaver de mes dragées chocolatées préférées… Par chance quelques bistrots sont ouverts, dont celui qui vend ma marque de doughnut (beignet) préféré... Ouf ! Un café et un beignet et ça repart ! Bon je n’ai plus qu’à patienter tranquillement en salle d’attente…. Soyez rassuré j’ai de quoi m’occuper avec plus de 1000 photos à trier et à classer et à finaliser l’article pour le blog…. Il faut juste que mon ordinateur ait suffisamment d’autonomie !
Ca y est on embarque, deux heures de vol plus tard nous voici à Calama. Ville sans intérêt, ayant décidé d’annulé ma location de voiture, n’ayant pas confiance en lisant quantité d’articles sur divers blogs en la qualité du réseau routier au nord du pays. L’objectif est donc de trouver un bus malgré cette heure tardive qui va me conduire à San Pedro de Atacama petite bourgade nichée en plein désert, à 110 km de Calama et proche de la frontière bolivienne. Mais quelle idée de se rendre à San Pedro me direz vous ? Et bien suite au prochain épisode !